Les données et le big data sont au centre des discussions actuellement. Comment sont utilisées ces données dans le système de santé français ? Quel est le niveau de maturité autour de l’exploitation de ces données. C’est l’étude qu’a mené le CXP Group en collaboration avec Cegedim Insurance Solutions. Parmi les sujet d’intérêt, une question se pose : quels sont les développements à venir pour la prévention ? En effet, la stratégie de santé française place la prévention au premier plan des priorités. Et les données de santé croissantes doivent typiquement permettre de mettre en place des solutions d’anticipation des évènements et plus seulement des analyses à postériori.
On entend par parcours de soins sans coutures un parcours dans lequel le patient pourra avancer sans avoir de contraintes administratives à subir. Ce type de dispositif peut être envisagé à partir de 2025, grâce aux données exploitées et enrichies collectivement.
Les principaux objectifs des démarches de prévention sont les suivants :
Ainsi, sur le thème de la prévention, accompagner la « silver generation » au « mieux vieillir » est un axe clé. Ce mieux vieillir sera une étape supplémentaire dans une démarche plus globale de soins de « bien-être », qui suivra les patients toute leur vie.
Pour que ces objectifs puissent être atteints, il est nécessaire pour 73% des répondants de réaliser de la formation auprès du grand public. En revanche, alors que le smartphone est aujourd’hui le principal objet connecté utilisé par la majorité de la population, seuls 47% des répondants pensent mettre en place des messages personnels de prévention, et seuls 53% envisagent d’équiper les patients d’objets connectés pour obtenir des données qualitativement supérieures.
Les acteurs les plus écoutés pour parler de prévention sont les suivants : la famille (56%), l’entreprise (54%), le ministère de la santé (53%), l’Union Européenne (49%), les assureurs et mutuelles (47%), les professionnels et établissements de santé (43%), l’éducation nationale (43%), et les collectivités locales (42%).
Il est à noter que les acteurs institutionnels ne sont pas ceux qui ont la plus grande part de voix, et ceux qui ont cette part de voix ne sont pas forcément les mieux placés pour élaborer les messages sur lesquels communiquer.
De fait, les outils numériques ainsi que les données de santé doivent permettre à ces deux types d’acteurs de communiquer, de se connaître et travailler sur un plan national, voire européen.
En termes de prévention, il reste de nombreux obstacles à lever :
Pour avoir plus d’informations sur ce sujet, l’équipe de Cegedim Insurance Solutions est à votre disposition pour répondre à vos questions.