Le Groupe CXP a réalisé en 2017 une étude sur l’usage des données de santé et a ainsi analysé son usage dans le domaine de la prévention santé, challenge clé pour les pouvoir publics. Cette étude, réalisée avec la collaboration de Cegedim Insurance Solutions, a été menée auprès de 150 entreprises faisant partie de l’écosystème de soins français. Si les acteurs du marché sont aujourd’hui matures sur ce sujet, il reste néanmoins de nombreuses barrières à lever et un challenge auquel il est impératif de répondre : trouver un mode de fonctionnement collaboratif entre les différents partenaires santé impliqués.
Les données de santé sont utilisées dans un but de prévention pour une majeure partie des répondants à l’étude. Les sources de données utilisées proviennent des partenaires de l’écosystème de santé, de l’open data, ainsi que les données issues directement de patients, clients ou assurés.
Concernant les données personnelles, le grand public est de plus en plus exigeant sur l’usage de ces données. Il est donc impératif pour les professionnels de santé français d’adresser ce sujet via de la communication adaptée, afin de pouvoir développer des stratégies de prévention basées sur ces données.
En ce qui concerne les acteurs qui n’utilisent pas les données de santé dans un but de prévention, les raisons sont majoritairement les suivantes :
Depuis de nombreuses années, l’essentiel des actions de prévention concernent les Affections de Longue Durée (ALD). Il est en effet plus aisé d’adresser ces patients regroupés en associations, et qui représentent plus de 15% de la population française.
Dans le cadre de l’étude, il a été noté le développement de deux tendances qui se complètent :
Les start-up se lancent aujourd’hui dans le domaine du coaching « bien-être », et ce faisant, proposent à leurs utilisateurs une expérience digitale de qualité, avec leurs applications mobiles, systèmes de sms….
En ce qui concerne la prévention santé, les acteurs historiques devront être en mesure de proposer le même type de services, c’est une attente claire des clients.
Or actuellement, comme le relève l’étude, il n’existe pas d’offre multipartenaires, alors que les cibles visées sont similaires. C’est ce qu’il reste à mettre en place, au-delà du simple partage de données, pour améliorer le parcours usager.
Les assureurs pourraient-ils être agrégateurs de services ? Pourraient-ils évaluer les campagnes de prévention ? Quoi qu’il en soit, le challenge est de trouver un fonctionnement collaboratif, à l’échelle nationale ou européenne.
Pour avoir plus d’informations sur ce sujet, l’équipe de Cegedim Insurance Solutions est à votre disposition pour répondre à vos questions.